Tu avales les syllabes, les mots
Et les couleuvres aussi.
Tu devrais saisir le sens, le pourquoi
Et ta chance aussi.
Tu sais bien
Que le noir ne te sied
Qu’à la pointe des cils
Qu’au ciel de ta nuit
Tu cernes le tendre
Tu rides le silence
Tu délices ta vie
Tu froisses tes rêves
Dans une larme,
Dans un sourire
Ton visage aussi.