Belle idée que cet échange entre deux funambules des possibles !
Un juste équilibre, souvent tout juste à la frontière de la chute et toujours dans la recherche du fil qui se tend, au fil du temps et hors du temps.
Une passerelle à deux mains pour demain (comme dirait mon ami Philippe).
Des mots comme des ombrelles qui nous tiennent, nous acrrochent. Tiens ! comme ce livre que je lis actuellement « le coeur cousu ». Un livre qui me tient serrée à la vie. Le coeur cousu de fil, une magie dans les doigts de cette écrivaine, dans les mots qui dansent devant mes yeux et dans ma tête.
J’ai le coeur cousu à « La Brigitte », à sa piste aux étoiles, un fil distendu mais non rompu et qui s’est raccommodé avec des fils d’or et de soie. Le soir ou la nuit à la lumière de cet écran d’ordinateur, nous avons sans contraintes, riches de toutes nos incertitudes, brodé ce canevas.
Je me sens, mais oui, une brodeuse, une conteuse !
On pourrait croire que la vie est belle…
cHOUETTE cORINNE ! notre Funambule nous ressemblera.
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