Se lever… Et déjà fatigués par ce qui est à vivre aujourd’hui. Soucieux des doutes qui vont nous assaillir. Courbés à l’avance par les concessions à faire.
Un poids sur les épaules, des rencontres qui a y bien penser n’en sont pas…Se passer de ceux qui comptent vraiment, qui ne peuvent être là. Les tuteurs qui nous aident à pousser droit, à tenir debout, bras levés vers le soleil.
Tiens ! On devrait pouvoir passer à demain, on devrait pouvoir zapper l’aujourd’hui, se laisser le temps d’être un peu plus solide, un peu moins seul…
Ecrire un commentaire, mais les mots tardent, ils sont loin. Peut être demain. Ne cesse jamais te trouver tes mots et de nous enchanter.
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La fatigue, quand on prend le temps de la regarder, permet de mieux tolérer l’aujourd’hui. Passer à demain importe moins. Car le temps de la fatigue n’est pas celui de l’horloge puis du calendrier. Le temps de la fatigue, mieux que d’autres temps, celui de l’ennui par exemple, permet de s’affranchir du temps par la vacuité qu’il peut procurer.
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